ANA ZULMA
BIOGRAPHY
Anne Laure, alias Ana Zulma, graduated of Beaux-Arts school, devotes her first exhibitions to her imaginary
double Zulma
a totalitarian and misanthropic creature,
perhaps an exorcist figure of evil
and a experience of violence
of the world.
Zulma is the antithesis of Ana,
the nickname given to her
by the children of the lowlands of Abidjan.
Ana Zulma explores the reverberation of
opposites, the real and the ideal, the visible and the invisible.
Magnifying the failure,
privileging chance with the obsession of perfection.
Turning memory into the future.
Living with correspondence…
Her need to resonate is reflected in her recent exhibitions :
Babitopie (Entre-Deux) with Jean-Servais Somian
(Galerie Cécile Fakhoury, Dakar, Sénegal 2019)
and "Porcelain Life" at the Biennale of Lyon Resonance,
(Galerie Françoise Besson, Lyon, France 2019).
For a long time discreet about her work, passing from her comings and goings, a hybrid artist, Ana Zulma proposes a meaning to existence : the self-valorization of the other.
ANA ZULMA
BIOGRAPHIE
Anne Laure alias Ana Zulma est diplômée des Beaux Arts de Lyon. Sa pratique artistique s’est développée
autour d’une approche pluridisciplinaire qui donne corps à une oeuvre protéiforme et évolutive.
Des premières années de sa carrière où Ana n’était encore que Zulma double imaginaire, créature totalitaire et misanthrope, l’artiste conserve un intérêt
profond pour les formes de narrations de soi et les récits.
Explorant alors le genre de la performance, le personnage de Zulma était prétexte à exorciser les maux enfouis en réinventant des façons
de se dire et de dire son contexte
à travers l’action du corps dans l’espace.
Zulma et Ana, deux antithèses
qui se réunissent aujourd’hui
dans l’avatar d’une artiste/conteuse.
Ses récents travaux photographiques empruntent eux aussi
au performatif dans leur réalisation.
Chaque oeuvre se construit en suivant
une série de rituels.
Ana Zulma se saisit des photographies
des siennes, de celles des autres
comme on se saisit d’un livre
et les observe avec minutie
à la recherche du punctum de l’image,
ce point de la photographie
qui cristallise son
interprétion /réinterprétation plastique.
Ana Zulma gratte, perce, coud, peint, altérant la matière dans l’idée d’en faire jaillir de nouvelles lectures : magnifier l’imparfait, privilégier le hasard dans l’obsession de la perfection, et finalement tourner
le souvenir vers l’avenir.
Car la démarche de l’artiste souvent
construite autour de séries qu’elle vient enrichir au fil du temps répond à son désir profond de réconciliation.
L’artiste explore ainsi la réverbération
des contraires fait dialoguer le réel
et son idéal, le visible et l’invisible
puisant dans cet entre-deux,
l’énergie créatrice
de nouveaux imaginaire.