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Babitopie (entre-deux)

Duo show with Jean-Servais Somian

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Galerie Cecile Fakhoury

06.12.19 - 21.02.20

Dakar, rue Carnot

Abidjan,
affectueusement surnommée « Babi » en Nouchi est le lieu de tous les possibles : les forces vives qui y coexistent - artistes, designers, comédiens, musiciens - n’ont de cesse de façonner et créer un monde nouveau à partir des brides d’histoires communes et personnelles.

Idéalistes dans leur ambition,

ces énergies tendent vers un

au-delà meilleur, un après apaisé

et font d’Abidjan, mais aussi

de Dakar, de Bamako, d’Accra,

de Lagos et d’autres, une Afrique qui vibre en somme, le berceau d’une utopie artistique contemporaine. 

 

Jean Servais Somian et Ana Zulma s’inspirent de cette créativité et y mêlent la leur pour nous rassembler autour des contes de la vie. Ils nous entrainent dans une odyssée poétique sans âge, racontée aujourd’hui dans une langue de toujours aux accents futuristes. À partir d’un fond de photographies dont hérite Jean Servais Somian, photographies mises au rebut à cause de leur « défauts »  et récupérées dans les studios photo d’Abidjan par Anne-Marie, amie de l’artiste et figure tutélaire de l’exposition qui nous accompagne de son regard en noir et blanc,Somian et Zulma entament un défrichement

du monde à la recherche des paradoxes entre le réel et son idéal, et de l’infini pouvoir de l’imaginaire qui se loge dans cet entre-deux. 

 

Delphine Lopez

Extrait du texte d'expo

Explorer au-dessus,
Je perce des papiers imprimés,
Aller-retour
Épreuve de l’infiniment grand,
Expérience de l’infiniment petit,
Une perception devient espace, l’eau dort. 

Désir ultime de la possible rencontre,
En deuil de ma capacité,
Je m’évertue,
À relever les clichés de l’objet « petit a ».

Muable, je le regarde agir.

Sans emprise, il m’échappe.

Ana Zulma, Mai 2019

Vie de Porcelaine

Biennale de Lyon Résonance

Visuel-Galerie-Françoise-Besson-Ana-Zulm

Galerie Françoise Besson

28.11.19 - 12.01.20

Lyon 4, 10 rue de Crimée

Capture d’écran 2020-01-06 à 17.31.40.pn

L'étrange évidence

sur la vie et l'œuvre de Jackie Kayser

Galerie Françoise Besson

07.06.18 - 12.08.18

Lyon 4, 10 rue de Crimée

« La série "Vie de porcelaine"

d’Ana Zulma est l’euphémisme

des Autruies de Jackie Kayser.

Le miroir déformant de la série

de sculpture des femmes-truies, figures à taille humaine en taxidermie. Leur difformité totémique a trait à la sexualité animale, à la chair.

Le pendant de cette créature anthropomorphe que révèle Ana Zulma se situe dans un registre immaculé, le blanc, le pur. Comme si pour répondre à l’ordre provocant de la bête, elle s’était faite microscopique, parcourant

le corps de l’intérieur, dans une dimension céleste. Ses papiers blancs et percés, deviennent des paysages de l’infiniment petit et de l’immensité.

On devine sous la peau de la toile, en transparence, les fluides qui circulent, le mouvement presque imperceptible du pouls.

Des battements d’ailes,

ou la vision que pourrait avoir un oiseau en survolant une mer blanche opaque.

 

L'étrange évidence contraste avec le travail de Jackie Kayser, elle porte une douceur sans naïveté,

un léger souffle de vie sur des morsures de l’âme d’un être qui s’est construit dans l’altérité

à forcer, dans l’oeuvre qui cherche
à déchirer, à diffuser un cri de douleur.

 

Julie Diabira, 19 mai 2018

Extrait du texte d'exposition 

1.54 african art fair

Marrakech

24-25 February 2018

La Mamounia

Ana Zulma, Haute Volta, 2016,

Hybrid photography, 17 x 30 cm,

Part of an installation of 22 element.

 

Galerie LouiSimone Guirandou 

Off des rencontres de Bamako

Photos de Famille

02.12.17 - 31.01.18

Villa Soudan

La villa Soudan s’associe à l’énergie du off des rencontres de Bamako et inaugure : 
Photos de famille d’Ana Zulma et
Al Amakine d’Abdessamad El Montassir. Deux visions singulières d’un monde en mutation, de l’imaginaire d’un continent à redéfinir : mais aussi cartographie intimes des paysages du Sahara et rêveries intérieures de la nostalgie de l’autre.

Babitopie

Photographie François-Xavier Gbré gratée par Ana Zulma

Les Noces de Feu / le Sacre Populaire

« Babitopie reflète l’essence même et l’esprit de la ville d’Abidjan, dans son dynamisme et son inventivité permanents si profondément ancrés dans la culture urbaine populaire. Babitopie célèbre également les noces de deux artistes singuliers et complémentaires : Ana avec ses photographies grattées, cherche à témoigner de l’ironie du monde et de sa violence sociale ; Jean-Servais Somian s’attache à créer de la magie à partir d’objets ordinaires récupérés et détournés. Complémentaires ils le sont également : l’une née en France et vivant à Abidjan, secrète et exploratrice d’univers populaires ; l’autre né en Côte d’Ivoire et vivant à Paris, pétulant sorcier moderne et prodigue de sa culture. Au-delà des frontières et des mondes, ils sont tous deux épris d’une vision rédemptrice ou le médiocre s’estomperait au profit du beau. »

Amedé Régis Mulin

Extrait du texte d’exposition

Babitopie

 

Des murs qui s’écroulent.

De petites larmes
qui s’écoulent.

Des gens qui s’en vont

Pour que vive le pont…

 

Le chaleureux maquis
du quartier à Abobo.

Laissant place
à un gigantesque casino…

 

Et nous qui rêvons
de ce petit bout de terre.

Sans immeubles
et autres boutiques de verre.

Les mains dans les mains,
les regards sincères. 

Sans préjugés
et sans aucune barrière.

 

Une terre où nous vivrons
sans tabou. 

Et où on se moque
des « Gaous ».

Vive Babi !

Vive la Vie !

 

Essoh Sess 

Artiste des mots

Ana Zulma 

& Jean Servais Somian

08.12.16 - 28.01.17

Galerie Louisimone Guirandou

Something We African Got #2

Éditions Anna-Alix Koffi

2018

« Ses recherches plastiques sont cousues de paroles. Les images qu’elle réalise sont mises en mots, et inversement. Elle a écouté, longtemps. Par le trop, les vides, des silences en creux apparaissent dans son œuvre. L’introspection et le mouvement se déroulent au même instant. Elle remplit des boîtes vides avec ses écrits, ses images, dans un processus de tentatives insatiables de recommencement. Pas de renoncement chez elle. Elle éprouve pleinement de vivre en ayant conscience des irrégularités du jeu de la vie, croisant des hasard heureux, parfois. Elle éclaire avec obsession, les signes qui relient les histoires des hommes et se jouent des évidences. Son travail prend la forme d’une entité construite en plusieurs dimensions sensibles et visibles. »

Extrait du texte de Julie Diabira

Pages 131 à 135

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